Huerta et los Pistoleros 666

La route rectiligne et semblant venir et d’aller nulle part traverse un désert aride. La chaleur émanent du bitume trouble la vision du convoi composé d’un camion suivi par une vingtaine de motards. Le camion est en fait un plateau transportant deux Superbes Harley Davidson. Derrière , Tito Huerta, cheveux aux vent roule en tête de son club de motard: Los Pistoleros 666. Enfin, le convoi s’arrète devant la porte d’un pénitencier d’état mexicain. Le chauffeur du camion saute de sa cabine et monte sur le plateau afin de détacher et descendre les motos.

Tito Huerta: Arrète hijo de puta! Si tu tiens à tes cojones, je te conseille de ne pas poser les mains sur ces bécanes!

Tito fait un signe de tête, et deux Pistoleros sautent sur le plateau pour descendre eux même les engins. Une fois fait le chauffeur semble attendre.

Le chauffeur:Ca fera 500 pesos por favor!

Nouveau coup de Tête de Huerta en direction des pistoleros. Les deux hommes passent le chauffeur à tabac avant de le jeter dans son bahut. Le camion démarre, cale puis part péniblement. Après quelques minutes d’attente dans un silence quasi-total, seulement troublé par le bruit des gorgée de téquilla et les aspirations sur les cigares bon marché, les porte du « Carcel de Vera Cruz » s’ouvrent enfin. Deux hommes en sortent, aucune expression visibles sur leurs visages tannés par le soleil. Pancho Huerta et Indio s’approchent de Tito qu’il n’avait pas vu durant les 5ans de leurs détentions. Les retrouvailles se font sans débordement de joie, Tito et poncho s’attrapent brièvement et virilement par les poignets et Indio fait un hochement de tête presque imperceptible. Tito se retourne et claque des doigts.

Tito Huerta: Campa por favor!

Campa, un gros mexicain barbu amène a son chef deux gilet de cuir. Pancho et Indio sortent et jettent leurs chemises au sol et enfilent les gilets aux couleurs des Pistoleros 666. Indio enfourche sa bécane sans cérémonie, mais poncho lui, caresse le réservoir, comme s’il retrouvait une jeune maîtresse

Pancho: Comment va mama?

Tito: la dernière fois que j’ai voulu aller la voir en taule, elle m’a dit d’aller me faire foutre et que la dope que je lui avait refiler était trop coupée. Si je lui refourgue encore de la mierda elle me fera couper los cojones!

Pancho: Elle a l’air d’aller!

Tito: Claro que si!

Pancho: On va où?

Tito: A Gringoland j’ai trouvé un truc pour tabasser du chingos sans être inquiété. Mieux, on va palper un paquet de dollars pour ça!

Pancho: Puta madre! Me dis pas que c’est encore de la Lucha Libre! Hors de questions que je me sape en moule burnes multicolores et que je foute un masque à la con. Ce beau visage est fait pour faire mouiller les chicas! Er c’est où ton cirque?

Tito: San Antonio hermano. On va rejouer El Alamo à ces culos blancos. On va leur faire chier du sang et bourrer leurs murejes.

Pancho: Ay Caramba, ça me plait déjà plus!

Tito: Y Tu Indio, ça te plait? Tu veux faire un truc avant?

Indio: Boire…Baiser.

Tito: AY CARAMBA ! Ca me plait comme programme.


Tito lève le bras et toutes les motos crachent les flammes.

Tito: VAMONOS HIJOS DE LA GRAN PUTA!

Tous le Gang démarre dans un nuage de poussière.

C’est dans un bruit infernal, que la horde de motos des Pistoleros 666 arrive devant le bar «　The James Bowie’s　» , Une sorte de saloon que Tito Huerta a choisi pour en faire le quartier général de son club de motards. L’endroit est idéal et bien approvisionné en Tequilla et en filles faciles. Cependant , un petit détail défrise le Culo malo: Le nom du Bar. Le nom du héros Américain del Alamo n’était pas en accord avec sa philosophie.

Tito Huerta: Pepe, retire cette merde et met la nouvelle enseigne!

A l’aide d’un lasso attaché à sa bécane, Pepe arrache le pancarte, puis deux hommes la remplace par une autre aux lettre de sang.

Tito Huerta: «　El Santa Anna　» Ah ah ah, Voilà qui est beaucoup mieux! AY CHICOS, VOUS ENTENDEZ? L’APPEL DE LA TEQUILLA!

Les pistoleros poussent des cris de joies et entrent tous dans le Saloon… Dans La CANTINA!

Tito va voir le patron derrière le comptoir.

Tito Huerta: Comme je te l’ai promis Gringo, Nous sommes passé chez toi. Tu as une très jolie petite maison et une bien charmante petite familia. Et por dios, ta femme…ay que bonita ! J’ai eu la plus grande peine à réfréner les pulsions d’Indio. On se comprend?

Le Patron du bar hoche la tête et sort un document de sous le comptoir. Tito le lit et sourit à pleine dents.

Tito Huerta: HERMANOS, VOUS AVEZ DEVANT VOUS LE NOUVEAU GERANT DU…SANTA ANNA!

Les Motards poussent des cris de joie alors que l’ancien patron détalle sans demander son reste. La télévision est allumé et elle diffuse la promo de Blackdragon!

Pancho Huerta: Puta madre! Comme si on avez pas assez de nos chi’ites masqués, il faut en plus qu’on se tape des chintocs!

Tito Huerta: C’est pas un chinois, c’est un japonais!

Pancho Huerta: Il y a une différence ?

Tito Huerta: Majeure! Les Chintocs sont dangereux. Les japs sont des bouffeurs de poissons crus aux couilles molles. Mira cette face de citron, il nous parle dans son charabia, nous la joue honneur du samouraï moyen ageux et se prend un nom anglais. Encore un tocard qui transige avec sa supposée fierté raciale. Je crache sur ce traître. Son tour viendra, il finira par lécher la poussière de nos bottes. Indio a un combat contre le morenito. Toujours se méfier de ses sauvages , Les peaux de boudin il sont forts comme des ours.

Pancho Huerta: Claro, mais celui là doit être un maricon. T’as vu sa coiffure, il est blond!

Indio: Un Boudin Moutarde!

La réplique de l’indien fait rire tous le monde aux éclats!

La suite de l’émission de télévision montre la réponse de da Dame Oiselle à la provocation de tito.

Tito Huerta: Comme c'est drole, j'ai eu moi même une vision, un flash comme disent les escrocs dans ton genre. tu étais allongée, les bras en croix sur un immence tapis blanc... un lit....non, un ring! Ton mascara coulant sous tes yeux clos. Ta culotte sur une cheville. Debout devant toi, hilare et beau comme un toro de fuego, un hombre moi?....non El indio! Oui, ce maricon se marre car il sait que tu as deviné qu'il t'a pété la cabeza et qu'il va te casser autre chose!

Alors la pregunta est: dans quelle position cet hijo de puta d'Indion va t'il te prendre?

Mon offrande... De la crème apaisante! Indio est monté como un buro!

Pancho: Madre de dios que tu peux être con Mi hermano!

Indio: Bah, ça s'étudie comme vision, cette chica est presque aussi bandante qu'una puta vérolée de Vera Cruz!


Tito Pancho et indio: AY QUE CHINGA! AHAHAHAHAH!



Dame Oiselle trempe son majeur dans le pot de crème pour en renifler l'odeur..

Dame Oiselle : Les signes que je perçois indiquent que.. vous allez très vite me prendre, au sérieux.

　

Les pistoleros se regardent puis tendent leur majeur bien haut.

　

Los Pistoleros 666: ET CELUI LA VA SENTIR L’ODEUR DE TU GATA! AHAHAHAHAH !

Nous sommes à l'extérieur, devant le " Santa Anna" le bar qui sert de QG aux Pistoleros666. Indio astique sa Harley. Il ne laisse à personne le soin de toucher sa bécane, pour un biker , sa monture est ce qu'il y a de plus personnel et intime. On peut se prêter sa petite amie mais jamais au grand jamais vous ne verrait un Pistolero préter sa moto à un autre. Indio s'affaire donc sur son engin quand Mark Bundy arrive devant le bar.

Mark Bundy: Hola Indio, como estas? Puis -je m’entretenir avec Tito?

Sans un mot et avec un coup de menton, l’aztèque indique à Bundy que Huerta est à l’intérieur. L’interwiever monte les première marches en bois quand Indio le siffle.

Mark bundy: Que pasa?

Toujours silencieux, Indio se tapote le nez avec son index puis continue de s’affaier sur sa moto. Mark Fronce les sourcils et entre dans le bar. Une vision Apocalyptique s’offre à lui. Tous les pistoleros sont ivres morts en train de cuver. Certains sont sur le sol, d’autres recouvert de Danseuses à moitié nues et toutes aussi ivres. Une forte odeur d’alcool et de vomi embaume la « cantina ».

Bundy aperçoit une table où se trouve les jumeaux Huerta. L’un est assis et à la tête penché en arrière, une rondelle de citron collé sur le front. L’autre, torse nu à la tète entre les seins couvert de cocaïned’une chicas allongée sur la table. Mark se remémore le geste d’Indio et sait maintenant lequel des deux est Tito. Avant de réveiller le Culo Malo, il passe son index sur un sein et se frotte les gencives avec un peu de poudre blanche.

Mark Bundy: Oh Tito, réveille toi compadre! Il est 15heures!

Le mexicain lève péniblement la tête.

Tito Huerta: Puta madre Bundy, j’ai une troupe de mariachi dans la cabeza! Qu’Est-ce que tu veux Gringo maricon?

Mark Bundy: Nom d’un cowboy vérolé Huerta, il y a un Supernova demain. C’est comme ça que tu te prépares?


Tito Huerta: Claro que si! C‘est le meilleurs des entrainements, On affronte que des culeros.il va falloir me trouver des cibles avec un petit peu plus de cojones. Je me vois mal faire face à une puta qui ne va penser qu'a remuer du derche sur le ring pour faire triquer les puceaux pré-pubère des premiers rangs ou à d'autres maricones qui attendront que j'ai le dos tourné pour me peloter les miches. Pas facile de trouver un adversaire au milieu de ce tas de merde qu'est le roster actuel! On ne nous a proposé que des combats faciles. Ils nous faut du solide. Il faut qu'on montre à ces gringos qu'un mexicain n'est pas au USA que pour tondre leurs pelouses, nettoyer leurs piscines ou baiser leur femmes pendant qu'ils sont au bureau. On va leur refaire le coup de fort Alamo, pas de prisonnier, le deguello! A grand coup de bottes mexicaines dans los huevos.


Mark Bundy aperçoit au font de la salle une touffe de cheveux roses.

Mark Bundy: Nom d’un cheval boiteux, ne sont ce pas les Red Agony là bas?


Tito Huerta: Que Chinga, je m’en contre fout. Elles sont passé hier soir. Des chicas bien sympathiques Elles ont vidé quelques bouteilles, péter le pif à trois ou quatre de mes gars qui tentaient de leur pincer le culo, foutu a poil un gringo qui leur demandait si elle avait aussi la touffe rose pour lui épiler les cojones et après ça j’ai plus fais gaffe.

Tito retombe entre les seins de la fille, sniffe en riant puis se rendort en ronflant.

Voyant que ce n’est pas la peine de continuer, Bundy ressort du bar, salut Indio qui ne répond pas et remonte dans sa voiture.

La caméra s'ouvre sur le bord d'un trottoir. Au loin on entend le bruit caractéristique d'une Harley Qui approche à un train d'enfer. le bas de la moto apparaît enfin à l'écran, puis une botte écrasant un cigare bon marché. La caméra remonte le long du corps du motard pour arriver sur un gilet de cuir poussiéreux et un patch aux couleurs du LP666MC : Los Pistoleros 666 motorcycle club. Enfin on peut lire sur la poitrine du motard : Presidente . l'image nous dévoile enfin le visage buriné et taillé à la machette de Tito Huerta. Le Mexican Bad Ass retire ses lunettes de soleil et crache par terre.
Tito Huerta: Pays de mierda!

Le chef du gang de motards se trouve devant le siège de la WSF. Devant la porte d'entrée est posté un vigile en uniforme para-militaire qui à l'air de prendre son job et sa personne au sérieux. Tito se dirige vers l'entrée quand le vigile s'interpose entre lui et la porte vitrée.

Le vigile: WOW WOW WOW! Ou il va comme ça le métèque? Ya pas de pelouse à tondre ici pedro!

Subitement le visage martial du gardien se décompose et des gouttes de transpirations perlent sur son front. Entre ses jambes, Huerta à glissé la lame d'un couteau impressionant.
Tito Huerta: Escucha bién Rambo de mis cojones! si tu ne veux pas te transformer en GI jane tu as plutot intérêt à dégager d'ici, je viens voir mon pote Compasito histoire de vider une ou deux bouteille. Je viens de me cogner 2000 bornes à moto et j'ai le culo comme una tortilla et las patatas bonnes à farcir des tacos! suis pas d'humeur badine comme tu peux le constater hijo de puta! Alors va envahir un pays arabe, monter une milice raciste ou va te pogner devant Lady gaga mais ... FAIS PAS CHIER!!!

Le Vigile: Mmmmais monsieur, les locaux techniques vous sont interdit. Damon LaPlazza m’a donné des ordres formels!

Tito Huerta: Madre de Dios! ces maricones de gringos ne respectent rien, même pas la boisson? ils ont créé une église de lucha? un sanctuaire ? Les curés sont en moules burnes multicolores? Putos de puritains!

Le vigile: Heu! c'est simplement pas une fédération d‘ivrogne.

Tito Huerta: CAYA TE TU BOCA PENDEJO! j'écoute pas un chivato sapé comme un gardien de square!

Le mexicain a envoyé un énorme coup de boule au vigile qui recule jusqu'au mur puis s"écroule au sol le nez en sang.

Tito Huerta: Puta Madre, faut que j'aille me saouler la cabeza moi!

Avant d'entrer et rejoindre Compasito Tito Huerta pisse longuement sur le vigile.